Le système immunitaire, épisode 2

Le système immunitaire, épisode 2

    J’ai remarqué, souvent avec grand plaisir, que cette période de confinement est le lieu d’une grande créativité. En ce qui me concerne, j’ai envie de revenir sur le système immunitaire, trop peu évoqué dans les médias, vecteurs anxiogènes, dont le discours se contente de nous répéter encore et encore qu’il faut nous laver les mains pour prévenir la propagation du virus, comme si on était des crétins…

    Le corps humain est en permanence menacé par toutes sortes d’ennemis potentiels : bactéries, poussières, virus, parasites, champignons…
    Ces éléments indésirables sont globalement appelés « antigènes » et l’organisation chargée de les combattre est le système immunitaire. Il comprend le cerveau, les glandes, la peau, la moelle osseuse, ainsi que les hormones et autres médiateurs, sans oublier au tout premier rang les « soldats » que sont les globules blancs.

    Le tout est parfaitement coordonné, lors d’une attaque, selon une chronologie invariablement réglée en 3 temps :
    * la localisation initiale de l’envahisseur (par exemple un virus, au hasard)
    * la lutte contre cet adversaire, par tous les moyens
    * sa destruction finale, et son élimination hors de l’organisme

    Son identification est une phénomène très subtil qui met en oeuvre, au niveau de chaque cellule, des molécules de nature protéique qui forment un maillage sur la paroi des membranes cytoplasmiques.
    Ces molécules, appelées « anticorps » sont les gardiens de notre organisme, les éclaireurs chargés de reconnaître toute substance étrangère pénétrant indûment en son sein.

    C’est dans le sang que les anticorps sont les plus actifs, sous le nom d’immunoglobulines.

    Autre subtilité, chaque anticorps ne peut identifier qu’un seul corps étranger. Dès qu’il identifie un ennemi, il se colle à lui, ce qui est le signal pour qu’intervienne la première troupe de choc chargée de défendre l’organisme, constituée de cellules dites phagocytes.

    Les phagocytes sont fabriqués à partir de la moelle osseuse et comprennent de petits globules blancs très mobiles, les granulocytes et de gros globules blancs, les macrophages.

    Granulocytes et macrophages, lorsqu’ils arrivent sur le site infectieux identifié par les anticorps, se partagent le travail pour éliminer les intrus en 3 étapes :
    1/ ils les avalent
    2/ ils les digèrent grâce à des enzymes spécifiques
    3/ ils les dissolvent
    C’est le processus de la phagocytose.

    Les petits globules blancs, les plus actifs, éliminent les germes des maladies. Les plus gros nettoient le champ de bataille (cellules infectées, déchets) en formant le pus.

    Si l’infection est massive, les granulocytes et les macrophages appellent du renfort :
    * les lymphocytes T issus de la moelle osseuse
    * les lymphocytes B issus des ganglions lymphatiques

    Alors, le système immunitaire réagit contre toute attaque infectieuse avec un arsenal d’armes adapté.

    Et chose essentielle, il se souvient pour la vie, de la nature de l’ennemi qu’il a eu à combattre. Ainsi, l’organisme garde en mémoire les germes pathogènes qui ont été vaincus. On dit que le corps est immunisé.

    Mais tout n’est pas si simple car certains virus, comme celui de la grippe hivernale, sont particulièrement vicieux. En effet, pour survivre, ils modifient continuellement leur structure de surface, en quelque sorte ils se déguisent, se camouflent pour mieux pénétrer dans l’organisme. Cela piège les anticorps chargés de les identifier et de donner l’alerte.

    Quand certains organismes sont immunodéprimés (système immunitaire faible ou effondré), leur capacité à mobiliser leur arsenal est réduite, ralentie, affaiblie.
    Une personne immunodéprimée est par définition plus exposée que les autres aux attaques infectieuses.

    Les causes de l’immunodépression sont multiples :

    * états carentiels (malbouffe, défaut d’absorption)
    * délabrement de la muqueuse intestinale
    * surmenage, stress, dépression, angoisse
    * manque de sommeil ou sommeil non récupérateur
    * grande fatigue physique
    * burn-out
    * surconsommation de médicaments
    * maladies chroniques
    * infections à répétition

    On comprend alors aisément qu’il est indispensable de conserver notre bouclier de protection intègre en mettant en place les manoeuvres de santé naturelle que tout le monde connaît maintenant :

    * alimentation fraîche et de saison, peu ou pas transformée
    * alimentation la plus biologique qui soit
    * éviter les produits industriels raffinés, hydrogénés
    * éviter les xénobiotiques (additifs, exhausteurs de goût, colorants…)
    * prendre soin de son sommeil
    * mettre de la conscience sur sa respiration, afin d’oxygéner les cellules au quotidien
    * mettre tout en oeuvre pour protéger son écologie personnelle (temps de repos, de récupération, silence, accès aux agents naturels de santé)
    * prendre soin de sa muqueuse intestinale et s’assurer d’avoir une digestion sereine
    * activer la circulation sanguine et lymphatique en pratiquant de l’exercice physique régulier

    Et pourquoi pas en se faisant accompagner, pour le démarrage, par le ou la naturopathe de votre choix, afin de mieux vous connaître et mettre en place votre programme d’hygiène vitale personnalisé.

    Si vous souhaitez me contacter